Christine Coursaget
Le Festival de Confolens,
du folklore pour la paix dans le monde
Confolens est une petite ville de moins de 3000 habitants située en Charente Limousine, en Nouvelle Aquitaine. A 65 km d'Angoulême, 55 de Limoges, 70 de Poitiers et à une heure d'une gare de TGV... autant dire au milieu de nulle part ! Elle accueille cependant – depuis 61 ans ! – le plus grand festival de musiques et de danses du monde de France !
Avec ses quelque 80.000 spectateurs l'année dernière, le Festival de Confolens n'a rien à envier aux autres manifestations du genre.
Délibérément populaire, naturellement sans prétention, ce festival bon enfant, "grand public", véhicule depuis sa création, sans défaillance et avec fierté, les valeurs universelles d'amitié, de fraternité et de tolérance qui animaient ses fondateurs. Grâce à une mobilisation remarquable de la population locale – plus de 350 bénévoles – et une organisation bien rodée, pas moins de 400 artistes en moyenne se produisent pendant une semaine chaque année au mois d'août dans les rues de la ville et sous un grand chapiteau érigé pour l'occasion.
Rencontre avec la Présidente d'un festival... différent !
Colophon - Un festival des musiques et danses du monde. Pourquoi à Confolens ?
Christine Coursaget - En 1958, Henry Desaphy, dit « Filau », un personnage très pittoresque de Confolens, a eu l'idée, en allant voir d'autres festivals, d'inviter à Confolens un groupe breton, le Bagad de Lann-Bihoué, ainsi qu'un autre groupe de la région. Le Bagad de Lann-Bihoué a d'ailleurs a été réinvité l'année dernière pour célébrer le 60e anniversaire du festival. A l'époque, cela se passait le 15 août, lors de la fête religieuse, alors bien plus festive qu'aujourd'hui. Fort de cette première expérience et du succès remporté, Henry Desaphy a voulu inviter ensuite plus de groupes, sur deux jours. Henri Coursaget fut nommé en 1958 président et le restera cinquante ans ! En réalité, Henri Coursaget souhaitait être acteur. Il suivait des cours de comédie. Il s'est même produit au Grenier de Toulouse avec Louis Jouvet. Parallèlement à sa passion pour la comédie, il poursuivait aussi des études de pharmacie et, finalement... est devenu pharmacien dans sa ville natale de Confolens. Mais le festival, c'était sa passion et il y croyait. Il était arrivé à motiver une bande de copains et même à persuader les gens d'ici que leur ville allait devenir l'endroit où allait naître la paix dans le monde ! Dès 1960, d'autres groupes ont été invités et le festival s'est internationalisé et, en pleine guerre froide, on a vu une Russe et une Américaine, main dans la main, allumer la flamme de l'amitié ! On a vu des Palestiniens donner la main à d'autres peuples qui n'étaient pas forcément leurs amis, des musiciens de tous les pays du monde faire de la musique ensemble durant des soirées entières avec des danseurs de tous les pays. Alors pourquoi ce festival, ici à Confolens ? Le hasard, l'idée d'un homme et le soutien d'un autre. La passion aussi. Henri Coursaget était persuadé qu'il allait contribuer à la paix dans le monde. Le folklore est né à Confolens parce que finalement tout le monde a cru à son histoire. Et aujourd'hui, ce festival fait partie de l'ADN des habitants de cette ville.
Colophon - Le message récurrent dans la présentation des groupes, mais aussi dans toute la communication faite autour du festival, est celui de la fraternité et de l'harmonie entre les peuples, celui de la paix, de l'amitié... Cette vision idyllique du monde n'occulte-t-elle pas les réalités sociales et économiques des pays d'où proviennent certains groupes ?
Christine Coursaget - Non ! La musique est un langage universel, tout comme la danse. Evidemment, il serait complètement utopique de penser qu'on pourrait tous, grâce à la musique et la danse, s'aimer les uns les autres. Mais, quand on a vécu un festival, qu'on a vu tous ces artistes qui mangent ensemble, qui dorment ensemble, qui dansent ensemble, qui jouent de la musique ensemble, on s'aperçoit que la culture est un lien indispensable qui rassemble. Il y a de nombreuses inititatives dans ce sens en France et ailleurs. Comme ces enfants de milieux très défavorisés qui apprennent la musique ensemble et jouent ensemble : c'est quelque chose d'absolument génial (1). Pendant le festival, nous vivons un peu cela. Pendant une semaine, on oublie les tensions entre les pays, les problèmes. Parce que, finalement, les gens offrent le meilleur d'eux-mêmes.
Colophon - Les groupes présentés à Confolens sont identifiés suivant une logique de pays, selon leur nationalité. Cette sorte d' « Internationale » de la culture, n'est-ce pas une forme de « diversité identitaire » ? Et comment se fait la programmation ? Des pays sont-ils écartés ?
Christine Coursaget - Notre cahier des charges consiste à inviter des groupes qui représentent les cinq continents. Il va sans dire qu'aujourd'hui c'est extrêmement difficile. Pour des raisons économiques, bien sûr, mais aussi à cause des problèmes sécuritaires.
Le Préfet, pour que ce soit clair, va nous demander quels sont les groupes que nous souhaitons inviter, parce qu'il leur faudra des visas. Et les visas aujourd'hui posent problème. Car les gouvernements veulent aussi s'assurer que ces personnes retourneront bien dans leur pays ensuite. Nous ne voulons pas de fuites, ni des ennuis avec certains pays. Mais, c'est de plus en plus compliqué depuis ces dix dernières années. Les pays ont envie d'être représentés à Confolens, ce n'est pas le problème. Et les jeunes qui viennent danser sont quelquefois très éloignés des problématiques de leur pays. Les jeunes – et les moins jeunes aussi d'ailleurs - qu'on voit dans les groupes folkloriques et dans leurs orchestres ne sont pas forcément mélés aux histoires de leur pays, même s'ils seront l'image de leur pays durant tout le festival. C'est pour cela qu'ils revendiquent leur drapeau : c'est leur mission. Ils sont là pour faire des démonstrations de musique et de danse mais aussi pour nous parler des traditions de leurs pays: par rapport à l'éducation, à la cuisine, à leur travail, à leur société en général,... Les groupes sont là aussi pour parler de leur pays avec fierté, comme chacun d'entre nous, normalement, le ferait du sien.
Colophon - Ne pensez-vous pas que, dans certains cas, ces traditions populaires n'existent plus que par et sur les scènes de spectacle ou les festivals ? Ces folklores sont-ils encore vraiment vivants dans leurs pays ? Ne sont-ils pas que des produits culturels formatés pour l'exportation ?
Christine Coursaget - C'est faux ! D'abord, les groupes sont constitués de danseurs bénévoles. On ne fait pas venir à Confolens – sauf exception – de groupes professionnels. Par contre, nous avons parfois des orchestres professionnels. Autrement, ce sont principalement de jeunes étudiants provenant de différentes écoles et universités... En Russie par exemple, il s'agit généralement de jeunes qui sont à l'université où ils participent à une activité « folklore », comme d'autres auront choisi l'activité « foot »... L'été, ils obtiennent leur billet pour représenter leur pays en musiques et danses traditionnelles dans différents festivals, dans leur propre pays ou à l'étranger. Dans les pays d'Europe centrale, les jeunes chercheront plutôt de petits jobs pour pouvoir se payer leur déplacement et participer à un festival. La seule chose que nous leur offrons, c'est le gîte et le couvert dès leur arrivée en France. Lorsqu'ils arrivent à la frontière française, ou à Roissy, nous les prenons totalement en charge. Mais ce sont bien des bénévoles. Et c'est d'autant plus touchant de voir la force de la demande de ces jeunes. C'est pareil pour le groupe folklorique de Confolens : ce sont des jeunes qui travaillent ou des étudiants, et s'ils souhaitent se produire dans un autre pays, dans un autre festival, ils devront financer eux-mêmes leur voyage.
Colophon - Le festival est partenaire de l'Unesco. A ce titre, il a l'ambitieux projet de sauvegarder et de diffuser les cultures populaires. Mais peut-on vraiment être assuré du caractère traditionnel de ces représentations, dès lors que celles-ci deviennent des spectacles à part entière, avec une mise en scène, une chorégraphie et d'inévitables arrangements par le fait même de leur situation sur une scène, devant un public ? On observe d'ailleurs une différence entre les prestations dans la rue, plus conviviales, et les représentations sur scène?
Christine Coursaget - En fait, c'est le CIOFF (voir ci-contre) qui est partenaire de l'Unesco et le Festival de Confolens appartient au CIOFF. Il faut savoir qu'en France, il y a énormément de festivals de folklore, d'arts et de traditions populaires, mais que tous n'adhèrent pas au CIOFF. Pour répondre à votre question, c'est vrai que grâce à ce CIOFF qui labellise des festivals et des groupes folkloriques, nous avons déjà une certaine garantie de qualité et de respect de l'esprit traditionnel qui nous anime. Mais il se trouve qu'avec une scène énorme comme la nôtre, sous un chapiteau qui va accueillir 2300 spectateurs, ce n'est pas toujours évident ! Quand les groupes arrivent, nous leur donnons un cahier des charges, par rapport au festival : l'ordre de passage des groupes, les lieux, les temps impartis à chaque groupe, etc. Mais quant au choix des danses qu'ils vont présenter, ils auront carte blanche. A eux d'estimer ce qu'ils ont envie de présenter en fonction du temps qu'il leur est attribué sur scène. Il feront donc ce qu'ils auront choisi de faire. Nous restons bien sûr vigilants, autant que possible, mais il arrive – de temps en temps – qu'une représentation ne soit plus du tout « traditionnelle »... Alors nous ne réinvitons plus ce groupe...
Colophon - Ne faut-il pas aussi se méfier de certaines dérives esthétisantes ?
Christine Coursaget - Parfois, en effet, on pourrait intervertir la chorégraphie d'un groupe d'Europe centrale avec celle d'un groupe d'Amérique du Sud ! On change les costumes, on obtient la même chose ! Mais le spectateur de Confolens n'est pas dupe. Il y a 61 ans que ce festival existe. Le public réagit dans ces cas-là. Il préfère d'ailleurs de l'authenticité, avec moins de chorégraphie. C'est cela qu'il vient chercher à Confolens. Le choix des groupes est donc important. Mais grâce à cet instrument exceptionnel qu'est Internet, on peut facilement choisir un groupe sans avoir à se déplacer. Grâce au CIOFF, nous avons accès à un large choix de groupes labellisés.
Colophon - Vous ne faites donc pas votre marché dans l'une de ces grandes foires destinées aux professionnels, comme le Womex ? (2)
Christine Coursaget - La foire est sur Internet, mais il faut s'en méfier. Nous sommes d'autant plus vigilants que ce sont les groupes qui nous sollicitent pour venir. Ils ont très envie de venir sur la scène confolentaise parce que dans un curriculum, avoir été programmé au Festival de Confolens, c'est une très belle référence ! Vous êtes au plus haut ! Nous devons donc être méfiants et très attentifs. Pour cela, nous correspondons beaucoup avec d'autres festivals et échangeons nos informations, nos impressions, nos expériences à propos de tel ou tel groupe afin de limiter au mieux les risques d'erreur. Nous nous déplaçons aussi dans les autres festivals en France et à l'étranger afin de repérer des groupes.
Colophon - Dans l'édition 2018, malgré une volonté d'équilibre dans la programmation, on constate néanmoins une présence minimale de l'Afrique – un seul groupe du Botswana - et l'absence totale du monde musulman...
Christine Coursaget - La raison en est le contexte actuel. Mais aussi les restrictions qui nous sont imposées par les autorités pour des raisons de sécurité. Le festival de Confolens a failli être rayé du calendrier en 2016, après l'attentat de Nice de ce sinistre 14 juillet. Le festival ayant toujours lieu en août, on nous a demandé cette année-là de l'annuler pour des raisons de sécurité. Quelque 80.000 spectateurs dans une petite ville de 2800 habitants, cela semblait en effet impossible à gérer au niveau de la sécurité. Mais avec nos bénévoles nous avons relevé le défi. Les entreprises de construction de la région confolentaise ont sorti leurs « Manitou » (ndlr : engin lourd de chantier) et ont placé des plots en béton aux accès de la ville pour la sécuriser. Grâce à cette mobilisation et à la volonté des bénévoles, le festival a pu avoir lieu cette année-là, les autorités ayant finalement aussi consenti qu'il puisse se dérouler normalement. Bien sûr, il y a eu beaucoup plus de gendarmes qu'à l'accoutumée ! Mais sans les bénévoles, rien n'aurait pu être fait. La sécurité a aussi un coût et nous fait dépenser beaucoup d'argent. Nous avons accueilli en février 2018 à Confolens 50 migrants de 8 nationalités différentes. Nous allons les recruter comme bénévoles et ils vont très largement compenser l'absence du monde musulman. Mais dans la programmation 2019, nous avons déjà programmé au moins un groupe du monde musulman.
Colophon - Le folklore a une connotation ...
Christine Coursaget - ... Ringarde ! Le festival – pour certains – a une réputation ringarde. J'ai vécu longtemps à Paris et chaque fois que je parlais de « folklore » cela évoquait généralement pour les Parisiens la bourrée ! Je danse la bourrée, j'ai fait partie du groupe folklorique de Confolens quand j'étais jeune et je n'ai pas de problème avec cela ! C'est un festival populaire qui attire les familles et aussi les personnes plus âgées. Sous ma présidence, j'ai envie de renouveler le public pour que des gens reviennent à nouveau vers le folklore. L'an dernier, nous avons créé le festival des enfants. Cette initiative a eu beaucoup de succès, aussi nous allons l'amplifier cette année, l'idée étant que les enfants aillent à la rencontre d'un groupe folklorique. Cela peut se révéler extrêmement émouvant. Ce sont des rencontres magnifiques. Les enfants et leurs parents peuvent ainsi être amenés à découvrir ce qu'est le folklore. Pour les « jeunes », les 15 - 20 ans, le folklore est ringard. Mais quand on habite Confolens, on est né là-dedans. On est tombé dans la marmite comme on dit. Pour renouveler notre public nous avons invité des têtes d'affiches. Cette année on a invité en prélude I Muvrini (Corse) et pendant la semaine les Moines de Shaolin (Chine).
Colophon - Ces groupes-là ne sont pas bénévoles ?
Christine Coursaget - Absolument pas ! Ils nous coûtent même très chers ! L'an dernier, on présentait Nadau et Celtic legends. Il ne s'agit pas seulement de faire des entrées. Nous souhaitons amener un nouveau public à Confolens et que celui-ci découvre, par le biais de ces têtes d'affiche, les autres formations présentes au festival. Par exemple, un groupe d'Amérique latine aux côtés de danseurs d'Europe centrale, jouant ensemble dans un square. Ce qui est intéressant, c'est que les gens découvrent au hasard d'un spectacle de renommée d'autres groupes, d'autres instruments, d'autres danses...
Colophon - Quel est votre public actuellement ? Nous sommes bien au-delà des 2.800 habitants de Confolens avec les 80.000 spectateurs de l'an dernier, dont un tiers payant ! C'est énorme !
Christine Coursaget - En effet ! Nous savons que 55% des festivaliers proviennent de la région, c'est-à dire de la Charente limousine et de la Haute Vienne. Ensuite, ils viennent d'un peu plus loin, plutôt du Nord généralement. Il y a aussi environ 10% de touristes étrangers. Le public régional ne vient pas de Bordeaux ni de cette partie-là de la Nouvelle Aquitaine, mais plutôt du nord de la Charente et du Massif central. C'est un festival populaire avec un public très fidèle. Les festivaliers sont en général des habitués qui reviennent à Confolens. Certains depuis 30 ou 40 ans. Certains couples se sont même connus pendant le festival. D'une année à l'autre, ce sont des familles entières que l'on retrouve. Il y a aussi des jeunes qui emmènent d'autres jeunes. Et Les campingcaristes, les agences de voyages qui incluent le festival dans leur programme, des autocaristes de la région qui font visiter la ville durant le festival à des personnes âgées, isolées dans leur campagne... En moyenne, un festivalier reste deux jours à Confolens. Les retombées économiques sont d'ailleurs impressionnantes. Une étude de l'impact économique du festival, publiée en 2012, révélait que pour un euro investi il y avait 2,3 € de retombées économiques dans la région.
Colophon - Durant six jours, chaque année, tous les habitants de la ville sont mobilisés ?
Christine Coursaget - Le noyau dur est constitué de 350 bénévoles. Aujourd'hui, dans chaque ville, il y a de nombreuses associations et beaucoup d'entre elles sont en difficulté. Il en est de Confolens comme des autres petites villes de province. Nous devons donc nous mutualiser. La mutualisation est très à la mode, mais il n'empêche, c'est notre seule possibilité de survie. Je suis convaincue, et je m'y atèle avec beaucoup de force, qu'il faut se rapprocher de ces associations, et que nous devons nous fédérer. On peut être bénévole autant au festival qu'à l'équipe de foot ou à la Croix-Rouge. C'est aussi une manière de faire vivre notre petit pays qui n'a pas beaucoup de ressources. Nous n'avons que les ressources de notre générosité et de notre cœur pour le faire vivre.
Dans ce pays de Charente limousine, nous n'avons que le tourisme : c'est à peu près tout. Le festival de Confolens en est la base. On peut imaginer des ramifications.
Le festival ne doit pas être événementiel. Je ne sais pas si nous aboutirons un jour, mais il serait très intéressant que ce festival, si nous voulons le pérenniser, puisse vivre toute l'année. Que nous n'ayons pas un événement qui dure seulement une semaine, mais que tout l'année il y ait, à Confolens, des rencontres autour du folklore. Depuis 61 ans, les gens d'ici ont engrangé une expérience et une connaissance énorme au niveau des traditions populaires. Nous avons tous ici passé une semaine dans notre vie, chaque année, à découvrir le monde ! L'idée aujourd'hui est de pouvoir s'appuyer sur cette force, cette compétence de toute une population. Il y a un an, en partenariat avec le festival, nous avons mis en place avec la DRAC (ndlr : Direction régionale de l'action culturelle), un projet Hip Hop pour les enfants de Confolens. Un danseur Hip Hop initie les enfants et même les résidents des EHPAD (ndlr : Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, c-à-d une maison de retraite médicalisée). Il y a donc du hip hop en EHPAD... C'est magique ! Autour de la danse et de la musique, nous pouvons rassembler tout le monde.
Colophon - Le Hip Hop et le folklore... Ne craignez-vous pas le mélange de genres ?
Christine Coursaget - Le Hip Hop est né dans les quartiers populaires. Folklore ne veut pas forcément dire « ancien », ou de longue tradition. Les jeunes se sont regroupés dans les quartiers populaires pour danser comme ils le ressentaient par rapport à leur propre identité. Il était naturel que nous fassions une ouverture sur le Hip Hop au Festival de Confolens... Vous avez dit ringard le folklore ?
Propos recueillis par Eddy Pennewaert
Confolens, mai 2018 © Colophon
Quelques images du festival 2017
(Diaporama - défilement manuel < >)
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(1) Par exemple, pour le travail dans les quartiers, Musique pour Tous, lauréat 2014 de la « bourse déclic jeunes » de la Fondation de France. Sur la scène internationale, citons le West-Eastern Divan Orchestra de Daniel Barenboim, qui a la particularité de réunir chaque été en Europe, une centaine de jeunes instrumentistes provenant d'Israël, de Palestine occupée, des Territoires palestiniens, de Syrie, du Liban... afin de promouvoir le dialogue et la paix entre Juifs et Arabes, en jouant ensemble...
(2) Womex (World Music Expo) est un projet commercial de soutien et de développement des musiques du monde qui réunit chaque année pendant quelques jours, dans une ville d'Europe, des professionnels du secteur pour faciliter les échanges entre eux. Sont présents des tourneurs, des programmateurs, des artistes, des éditeurs, des médias, des responsables culturels, etc. En 2017, le Womex s'est tenu à Katowice en Pologne. En 2018, en octobre, il se tiendra en Espagne, à Las Palmas, dans les Canaries.
Crédit photo: © Pierre Lépinoux - Chambaux / Festival de Confolens 2017 Avec nos remerciements au Studio Pleyel à Angoulème |